Dans les Folia de janvier, le CBIP fait le point sur les antidiabétiques durant le ramadan. Cette année, la période de jeûne devrait débuter le 28 février ou le 1er mars. D’un point de vue médical, il est généralement conseillé aux patients diabétiques de ne pas jeûner. De nombreux musulmans atteints de diabète souhaitent tout de même participer au Ramadan. Il est donc important de les accompagner au mieux dans leur démarche.
« En Belgique, indique le CBIP, le diabète est plus fréquent au sein de la population musulmane. » De nombreux musulmans atteints de diabète souhaitent participer au Ramadan, même si, d’un point de vue médical, il est généralement déconseillé aux patients diabétiques de jeûner, en particulier en cas de diabète de type 1, de diabète instable ou mal contrôlé, ainsi que chez les femmes enceintes diabétiques.
« Moyennant une préparation et un suivi, précise le CBIP, la pratique du Ramadan est parfois possible pour certains patients diabétiques. » La condition principale : le diabète et son traitement doivent être stables au moment d’entamer la phase de jeûne. Pour ce faire, il est essentiel que le patient se concerte au préalable avec son médecin. Ce dernier peut ainsi déterminer le risque individuel de complications et préparer son patient au jeûne.
Le CBIP passe ensuite en revue une série d’adaptations thérapeutiques potentielles et fournit des directives concernant la répartition des prises (qui dépend des classes thérapeutiques) sur les périodes de rupture du jeûne, ainsi que des protocoles d’adaptation des doses en cas de traitement à l’insuline.